mercredi 22 juin 2011

Richie Hawtin face au Leviathan d'Anish Kapoor


Fête de la Musique, 21 juin 2011, Richie Hawtin est invité à confronter sa musique au Leviathan d'Anish Kapoor ! 

Véritable choc frontal, rencontre de deux artistes qui s"apprécient mutuellement, la musique de Richie est lourde, puissante, monstrueuse comme l'est le Leviathan. Elle fait vibrer tout le bâtiment, elle touche à l'intérieur du corps, elle ébranle les sens. Dans l'œuvre de Kapoor, nous sommes véritablement dans les entrailles du monstre, pour la première fois les trois orifices sont noirs et parcourus de rais de Lumière. L'ensemble est saisissant au sens premier du terme. Le public est emporté par la vague.

Deux heures et demi durant, Richie Hawtin a transformé l'exposition et l'œuvre d'Anish Kapoor en une expérience totale, immersive, démesurée, archaïque et qui laisse des traces dans la mémoire longtemps après que le dernier battement de ce cœur monstrueux qu'ils ont construit ensemble, le temps d'une soirée, ne se soit arrêté de battre.

Dans Monumenta, la Fête de la Musique aura été aussi celle de l'art.

Merci+++ à Richie d'avoir joué le jeu et d'avoir construit cette rencontre exceptionnelle spécialement pour nous !

WeLoveARt

jeudi 16 juin 2011

La Route


La Route (The Road) est une œuvre magistrale, époustouflante, profonde.


Issue du roman éponyme écrit par Cormac McCarthy, la Route est adapté au cinéma par l’américain de John Hillcoat.

L’histoire : Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, de détonations lourdes et sourdes et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. Dans ce décor d'apocalypse un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. L'homme (Viggo Mortensen dans le film) et l'enfant (Kodi Smit-McPhee) ont quitté le nord des Etats-Unis et se dirigent vers le sud et la mer, le Golfe du Mexique, probablement. Depuis la catastrophe, le ciel est couvert, les animaux et les plantes sont morts, l'immense majorité des êtres humains a péri et les survivants se répartissent entre chasseurs et gibiers.

La Route a l'ambition de donner une portée universelle à la malédiction américaine. L'histoire et la géographie sont effacées par la catastrophe, il ne reste plus que la pulsion assassine et le désir de survivre. Comme si les fermiers, les ouvriers du chemin de fer, les industriels avaient disparu, ne laissant derrière eux que les derniers Indiens pourchassés par des chasseurs de prime payés au scalp. Dans ce monde sans soleil, les personnages vivent de souvenirs qui s'effacent peu à peu. La rencontre d'une bande cannibale est proprement terrifiante, mêlant les cauchemars des pires films de zombies et la réalité des guerres civiles.

Mais La Route, celle de Cormac McCarthy, celle de John Hillcoat, ne se perd pas dans le néant. Peut-être las du pessimisme de ses ouvrages précédents, le romancier a infléchi le cours de son récit, vers la fin du livre. A la lecture, on pouvait en concevoir un certain soulagement - comme si l'on recevait de bonnes nouvelles de l'auteur. À l'écran, cette concession à l'optimisme prend une forme plus gênante surtout vers la fin du film, qui édulcore ce voyage, le ramenant trop près des balises hollywoodiennes. L’une des scènes les plus marquantes du livre est celle de la découverte d’un corps de nourrisson, décapité et embroché au-dessus d’un feu de camps. Les cannibales se sont enfuis dans la forêt à l’approche des pas des deux personnages principaux, laissant derrière eux cette scène macabre et choquante qui marque la coupure des hommes avec leurs restes d’humanité. John Hilllcoat a préféré ne pas montrer cette image à l’écran, après avoir réussi à convaincre son équipe d’intégrer cette scène au tournage, c’est au moment du montage du drame qu’il a changé d’avis "Quand on entend parler de cette image, ça fait froid dans le dos… comme dans un film d’horreur (…). Dans notre tête, ça a un vrai impact, très puissant. Quand on le voit à l’écran, par contre, c’est très différent. C’est très dur et marquant".
 
Œuvre métaphorique, la Route est celle d'une quête impossible, celle d'un paradis perdu à jamais, d'une humanité qui se dérobe sans cesse sous les pieds fragiles des deux protagonistes, confrontés en permanence à la violence et à la barbarie.

C'est également une œuvre initiatique sur la transmission et la subjectivité des valeurs.C'est le tableau puissant et émouvant d'une relation entre un père et son fils, liés par une obligation de survie et le désir de perpétuer la mémoire et la culture en un âge de ténèbres et de désespoir.

C'est enfin une œuvre métaphysique. Les deux personnages devant sans cesse, par contingence, reprendre la route (tel Sisyphe devant sans cesse pousser son boulet). Nous ignorons pourquoi ils sont là (l'auteur dit peu sur ce qui s'est passé) et ils ignorent leur avenir, parfaite comparaison avec la condition humaine….

Le film : Réalisé par John Hillcoat, scénario de Joe Penhall et des musiques de Nick Cave et Warren Ellis. Il réunit Viggo Mortensen et Kodi Smit-McPhee et, dans des rôles secondaires, Robert Duvall, Charlize Theron et Guy Pearce. Il est sorti dans les salles en 2009

Le livre : Auteur Cormac McCarthy aux éditions de l'Olivier et traduit de l'anglais par François Hirsh, il est paru en 2007et fut récompensé par le Prix Pulitzer de la Fiction
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Sources :

mardi 14 juin 2011

Natalia Khoussaïnovna Estemirova




Natalia Khoussaïnovna Estemirova est une journaliste et activiste russe, engagée dans la défense des droits de l'homme, membre du Conseil d'administration de l'ONG russe en faveur des droits de l'homme, Memorial.
Son travail a été distingué par l'attribution à cette association, en 2004, du Prix Nobel alternatif décerné par le Parlement suédois.

Natalia Estemirova a été enlevée à son domicile de Grozny, en Tchétchénie, le 15 juillet 2009 vers 8 h 30, alors qu'elle travaillait sur des cas « extrêmement sensibles » de violation des droits de l'homme en Tchétchénie. Deux témoins ont vu Natalia Estemirova poussée dans une voiture, pendant qu'elle criait qu'on l'enlevait. Son corps a été retrouvé, portant des blessures par balles à la tête et dans la poitrine, à 16 h 30, dans un bois.

Natalia Estemirova était menacée par le président tchètchène, Ramzan Kadyrov, depuis des mois. Le 31 mars 2008, Natalia Estemirova se rend, sans porter le foulard imposée aux femmes, à une convocation de Kadyrov ; il l'accueille alors en lui disant : « Tu dois te comporter comme une femme respectable, pas comme une pute [...] Tu me provoques, tu m'excites avec tes cheveux ». Les menaces redoublent à partir de décembre 2008, et, peu avant sa mort, elle reçoit l'appel téléphonique d'un fonctionnaire tchètchène, qui lui déclare : « Tu n'en as plus pour longtemps, tes jours sont comptés ». Moins d'un mois après la mort de Natalia Estemirova, le président tchètchène explique qu'il est impensable qu'il soit impliqué dans son assassinat, car « pourquoi Kadyrov aurait-il tué une femme dont personne ne voulait ? Elle n'avait ni honneur ni dignité [...] Elle ne racontait que des bêtises »

"Tout le monde savait qu'elle était menacée, elle la première." Pour Anne Le Huérou, chargée de mission à la Fédération internationale des droits de l'homme.
Son travail et sa volonté inébranlable de dénoncer les exactions commises en Tchétchénie depuis 2000 avaient fini par faire d'elle la femme à abattre dans la région. Journaliste de formation, cette militante de 50 ans sillonnait sans relâche la Tchétchénie pour traquer les violations des droits de l'homme, elle détenait beaucoup d'informations, travaillait avec des avocats, des journalistes russes ou étrangers qui trouvaient en elle une interlocutrice sérieuse, fiable et expérimentée.

Arrivée en Tchétchénie lors de la seconde guerre de Tchétchénie (1999-2000), elle n'avait cessé, depuis, d'enquêter sur les abus et violations des droits de l'homme et sur les conditions des femmes, victimes de meurtres commis en toute impunité. Relativement protégée par son statut au début de la guerre, elle était de plus en plus menacée depuis que les chars russes avaient quitté Grozny pour laisser la région entre les mains toutes-puissantes de Ramzan Kadyrov, président de la Tchétchénie. "Ramzan Kadyrov a alors mis en place une véritable terreur d'Etat, un règne de la peur.

Après Anna Politkovskaya, Stanislav Markelov et Anastasia Baburova, Natalia Estemirova a payé de sa vie son combat pour le respect des droits humains en Russie. 

 sources: wikipedia.org / lemonde.fr / isavelives.be

jeudi 9 juin 2011

Le cumul des mandats : une pratique extrêmement coûteuse pour la République


On ne le dira jamais assez : Droite et Gauche se dé-crédibilisent de plus en plus face à leur refus de bannir le cumul des mandats dans leurs pratiques. Même les Verts ont arrangés leur bidons pour justifier politiquement le cumul de certains de leurs cadres tant au niveau national que local alors que cette formation faisait du non-cumul un pilier nécessaire pour le changement des pratiques politiques il y a encore 6 ans de cela.

Député, maire, président d'une communauté d'agglomération, ils prétendent pouvoir assumer l'équivalent du travail de trois temps-plein par mois. Question d'organisation, et d'efficacité aussi. Car pour justifier le cumul des mandats, les responsables politiques avancent tous le même argument : assumer plusieurs fonctions est un bon moyen pour rester au contact de la réalité, en cumulant fonction nationale et mandat local. Sauf que le cumul des mandats est une exception française, et les autres démocraties européennes fonctionnent aussi bien avec des responsables politiques qui n'assument qu'une seule fonction.

Le cumul des mandats est une pratique généralisée au sein de la classe politique française. Sur les 30 membres du gouvernement Fillon, 21 cumulent leur fonction nationale avec un ou plusieurs mandats locaux. Les députés cumulent aussi avec au total, 90% des députés cumulent leur fonction nationale et un mandat local. Même les élus locaux, qui n'ont pas de responsabilité à l'échelle nationale, cumulent les mandats. Certains maires sont aussi présidents de la communauté d'agglomération et conseillers généraux.

Un maire d'une ville de 30 000 habitants gagne 3 350 € Un président d'une communauté d'agglomération gagne environ 4 000 € par mois. Le salaire d'un député est de 5 126 €. Celui d'un ministre est de 13 471 €. A chaque fois, il y a des indemnités censées couvrir les frais liés à la fonction. Un ministre touche une allocation de frais d'emploi de plus de 6000 €, les députés perçoivent une indemnité de frais de mandat de 6 223 €. Et un élu local peut se verser une indemnité de frais d'emploi de 949 €.

Quand un responsable politique cumule les mandats, il cumule les salaires et les indemnités. Un député-maire, président d'une communauté d'agglomération pourra ainsi cumuler plus de 14 000 € par mois en salaire, (hors frais divers de 6000 €) frais divers. Pour tenter de limiter cette dérive, un plafond a été instauré en 1992 : les responsables politiques ne peuvent cumuler plus de 8 100 euros, auxquels s'ajoutent 949 € de frais d'emploi et 6 123 € de frais de mandat. S'ils ne respectent pas ce plafond, l'infraction est considérée comme un délit et des peines de prison avec sursis peuvent être prononcées. Mais les contrôles et les poursuites sont assez rares et la loi de 1992 a prévu un dispositif bien curieux : si un homme politique dépasse le plafond de 8 100 €, il peut désigner un de ses collègues pour lui reverser le trop plein perçu...

La solution au cumul des mandats passe assurément par l'instauration du mandat unique, précédée d'une étape très restrictive sur les types de mandats cumulables. 

En corollaire, pour l'exercice des mandats locaux, on ne pourra se dispenser longtemps encore de l'élaboration d'un véritable statut de l'élu territorial. Qui devra inclure l'inéligibilité définitive de tout élu ayant été condamné dans le cadre de ses fonctions, notamment pour corruption, abus de biens sociaux ou enrichissement personnel. 

Caïn

Sources: 
- http://www.politique.net/2008082401-le-cumul-des-mandats.htm 
-http://www.vivre-libre.info/blog,le-cumul-des-mandats-une-honte-pour-notre-republique,991556255.html
- http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/10/08/15349359.html

mercredi 8 juin 2011

Sea Shepherd

L’organisation Sea Shepherd Conservation Society a été fondée en 1977, à Vancouver (Canada), par le capitaine Paul Watson. Elle a pour but la protection et la conservation des mammifères marins et ses premiers objectifs furent de mettre un terme aux activités illégales de chasse à la baleine et de chasse aux phoques.

Grâce au soutien financier de Cleveland Amory, du « Fund for Animals », l’organisation pu acquérir un premier navire, le « Westella », un chalutier de l’Atlantique Nord acheté à Hull (GB). Rebaptisé le « Sea Shepherd », sa première mission fut d’interférer dans la chasse aux bébés phoques pratiquée annuellement dans les glaces du nord-est canadien.

La même année, en 1979, le Sea Shepherd pourchassa le Sierra, baleinier pirate tristement célèbre. Après avoir été éperonné en mer, le Sierra fut coulé dans le port de Lisbonne (Portugal), fait marquant la fin de la carrière de ce fléau des mers.

Le succès tant de la campagne au Canada que de la mise hors d’état de nuire du Sierra marqua le début des 160 missions de Sea Shepherd en haute mer, là où seule l'association fait respecter le droit international.

Aujourd’hui, encore plus qu’hier, Sea Shepherd continue à sillonner les mers afin de faire respecter les traités, lois et conventions signés par les gouvernements.

Sea Shepherd est dédiée à l’éradication de la chasse à la baleine, du braconnage et du commerce d’ailerons de requin. L’organisation essaye d’empêcher la destruction des habitats marins et lutte contre la violation du droit en vigueur dans les eaux du monde entier.

Ainsi, en s’appuyant sur la Charte Mondiale pour la Nature des Nations Unies, Sea Shepherd est amenée à aider certains corps nationaux et internationaux à faire respecter le droit en mer.

http://www.seashepherd.fr


source : https://www.facebook.com/home.php#!/group.php?gid=61918599059&v=info

vendredi 3 juin 2011

Le Nord au Sud

 Si, il y a cent ans, quelqu'un avait dit que le Nord pourrait devenir le Sud, et vice versa, il serait certainement passé pour un imbécile. Au début du siècle , on avait établi que le magnétisme naturel de certaines roches était différent du magnétisme contemporain. On en déduisit que l'orientation du champ magnétique terrestre avait été autrefois différente: le Nord et le Sud avaient effectivement changé de places.



Le champ magnétique terrestre s'inverse durant des périodes allant de la dizaine de milliers à de nombreux millions d'années, avec un intervalle moyen de 250 000 ans environ. La dernière modification est peut-être survenue il y a 780 000 ans. Ce dernier changement a été nommé l'inversion Brunhes-Matuyama.
 
Les inversions passées sont gardées en mémoire dans la polarité des roches magmatiques s'étant répandues de manière symétrique autour des rifts océaniques. En effet, ces rifts déversent de la lave à un taux relativement constant, ce qui donne de larges bandes sol océaniques dans lesquelles on peut lire la direction de ce champ. Au moins une fois durant l'histoire de la Terre, le champ magnétique a gardé une direction constante pendant 30 millions d'années.


Aujourd'hui, le champ géomagnétique total diminue. Cette détérioration a commencé il y a approximativement 150 ans et s'est accélérée ces dernières années. Depuis, la force du champ magnétique terrestre a décru de 10 à 15 %. Cependant, personne n'est sûr que la diminution de ce champ continuera dans le futur. Comme jamais personne n'a observé ces inversions et comme le mécanisme de génération du champ magnétique n'est toujours pas bien compris, il est difficile de dire si les variations observées sont les signes d'une nouvelle inversion.


Les scientifiques russes estiment qu'en cas de changement du champ magnétique, la protection de la Terre contre les radiations commencera à faiblir: "d'abord, des à-coups se produiront dans le fonctionnement des systèmes sensibles, à commencer par les téléphones mobiles. Les satellites tomberont en panne. Mais, avant cela, il faudra mettre fin aux vols spatiaux habités. Ensuite, les rayonnements spatiaux et solaires agiront sur le génome des organismes qui vivent sur la Terre: certains mourront, d'autres subiront de nombreuses mutations. Compte tenu des éruptions solaires qui s'accompagnent de puissants flots de particules chargées, il est probable que, bien avant la disparition totale du champ magnétique, toute vie sur Terre soit devenue impossible".

Le développement des processus susmentionnés est dangereux surtout pour les systèmes informatiques, sans lesquels l'économie contemporaine est inconcevable. L'humanité subit déjà d'immenses pertes à cause de l'influence des tempêtes magnétiques suscitées par l'activité solaire. Avec l'affaiblissement du champ magnétique terrestre, l'intensité des tempêtes magnétiques s'accroîtra, ce qui paralysera, par exemple, les liaisons aériennes: puisque les ordinateurs de bord ne fonctionneront plus.

En outre, les vols en avion seront dangereux pour les voyageurs. L'influence des radiations est aujourd'hui de plus en plus sensible dans les couches supérieures de l'atmosphère, moins denses. Ce n'est pas par hasard qu'en 2000, une directive de l'Union européenne a rangé les pilotes et personnels de bord dans les catégories à risque du point de vue de l'exposition aux radiations. Pour l'instant, la force du champ magnétique de la Terre nous protège pendant les vols, mais qu'en sera-t-il à l'avenir?

D'autre part, les scientifiques ne savent pas encore à quel point les processus en cours concernant le champ magnétique de la Terre sont réversibles. En effet, personne n'est parvenu à expliquer pourquoi il y a eu des périodes, dans l'histoire de la Terre, où les pôles magnétiques n'ont pas changé pendant 50 millions d'années d'affilée. Peut-être, donc, que nous y échapperons cette fois aussi...


sources : http://fr.wikipedia.org et  www.notre-planete.info

mercredi 1 juin 2011

Sur ma tombe...

Où on était quand on était ensemble ? 
Qui étais-tu ? 
Qui a vécu avec moi? Marché avec moi ? 
De la lumière aux ténèbres. De l'amour au conflit. 
Ce sont les oeuvre d'un seul esprit ? 
Les traits d'un même visage ? 
Oh, mon âme, recueille-moi maintenant. 
Regarde à travers mes yeux les choses que tu as créées. 
Tout est lumineux...

Vocabulaire fondamental en politique à réviser…


République 
Forme de gouvernement où le chef de l’Etat n’est pas le seul à détenir le pouvoir qui n’est pas héréditaire.

Démocratie
Forme de gouvernement dans laquelle l’autorité suprême appartient au peuple.

Socialisme 
Doctrine d’organisation sociale qui entend faire prévaloir l’intérêt général sur les intérêts particuliers, au moyen d’une organisation concertée.

Libéralisme 
Doctrine selon laquelle la liberté économique, le libre jeu de l’entreprise ne doivent pas être entravés, respect à l’égard de l’indépendance, des opinions d’autrui.

Radicalisme 
Doctrine des partisans de réformes modérées, laïques et démocrate. Qui veut agir sur la cause profonde de ce que l’on veut modifier !

Ecologie 
Doctrine visant à un meilleur équilibre entre l’homme et son environnement naturel ainsi qu’à la protection de ce dernier.

Mondialisme 
Doctrine visant à constituer l’unité politique du monde.

Extrémiste 
Partisan d’une doctrine poussée jusqu’à ses limites, ses conséquences extrêmes.

Utopie 
Vu politique et sociale qui ne tient pas compte de la réalité

Racisme 
Théorie selon laquelle il existerait une hiérarchie des races, discrimination, hostilité violente envers un groupe humain.

Respect 
Sentiment qui porte à accorder à quelqu’un de la considération en raison de la valeur qu’on lui reconnaît.

Tolérance 
Attitude qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’on adopte soi-même, fait de respecter la liberté d’autrui en matière d’opinions.
 
Éclectisme
Disposition d’esprit qui emprunte des éléments à plusieurs systèmes.

Objectivité 
Caractère de celui qui fait une description de la réalité (ou d’un jugement sur elle) indépendante des intérêts, des goûts, des préjugés de celui qui la fait.

Centre 
Point intérieur doué de propriétés actives, dynamiques, là où des forces sont concentrées. Lieu caractérisé par l’importance de ses activités, de son influence. 

(Ok ok ok, il y a quelques définitions un peu orientées ;-)

Caïn