vendredi 4 mai 2012

J'en ai marre


J’en ai marre de cette politique partisane ! De ce manque d’objectivité et de cette partialité latente, qui ne fait absolument rien avancer, voir depuis peu, régresser…

J’en ai marre de ces gens qui critiquent les personnalités, le discours ou les actes de droite, uniquement parce qu’ils sont de gauche !

Marre de ceux de droite qui font exactement la même chose !

Marre qu’on ridiculise et globalise les idées du centre, sous couvert d’un « leader » et d’un parti pas à leur place !

J’en ai marre des centristes qui changent leurs fusils d’épaules, et basculent d’un côté ou de l’autre de la balance, selon ce qui les arrange !

Marre de ces écologistes, qui n’arrivent pas à s’entendre et font passer leur légitime, et au combien essentiel combat, totalement à côté de la campagne !

Marre de ces extrêmes, qui poussent et grandissent, vers des aboutissements jusqu'au-boutistes ne menant à terme qu’à l’affrontement civil !

J’en ai marre de cette France noire ou blanche, gauche ou droite, riche ou pauvre !

Marre de cette France Paris ou province, ouvrière ou patronale, ville ou campagne, centre-ville ou banlieues !

Marre du manque de nuance des idées et des personnes, du manque de compréhension de l’autre, du manque d’acceptation des différences, du manque de clairvoyance des faits, du manque de discernement, de tolérance, de lucidité, de perspicacité !

Il suffit d’observer que partout en Europe, les gouvernements alternants des idées de gauche ou de droite se sont succédés et que rien n’y a fait ! La situation s’aggrave, les dettes grandissent, le niveau de vie baisse car les prix s’accroissent. Les classes moyennes disparaissent, les riches sont de plus en plus prospères et les pauvres de plus en plus indigents. Le monde change et les niches financières, technologiques, industrielles, et pécuniaires se déplacent sur la planète, laissant le vieux continent moralisateur, en simple consommateur du capitalisme (pour combien de temps)... Aucun pays ayant choisi l’un ou l’autre bord ne réussit pleinement aujourd’hui à s’en sortir. Chaque fois, les partis politiques se succèdent en se dénigrant, en s’abrogeant, en ruminant et au final ils ne font que pour défaire sans faire… Comment peut-on croire encore à ce mode de fonctionnement et être dans un militantisme d’intolérance. Après tant de déceptions, de mensonges, de promesses non tenues, d’aveux d’impuissances !

Quand comprendrons-nous, qu’il nous faut les bonnes personnes aux bons endroits, au-delà de tous clivages politiques. Le transfert des « Hommes » à la place des compétences est une réelle idiotie. Ne peut-on pas trouver des hommes et des femmes de tous bords ayant à la fois, une certaine expérience, une carrière irréprochable, un charisme avéré, et, une parfaite connaissance de la spécialité attachée à une mission. Mettre un terme au jeu des chaises musicales et que les personnes qui nous dirigent, sachent tout simplement, et professionnellement, de quoi elles parlent.

Changer la politique, la façon de faire. Percevoir les faits et y octroyer des actes. Etre objectif c’est avoir une description de la réalité indépendante des intérêts, des goûts, des préjugés de celui qui la fait... Nous ne serons jamais tous pareils. Nous n’aurons jamais tous les mêmes idées, les mêmes envies, les mêmes vies. Il faut admettre une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’on adopte soi-même, et, respecter la liberté d’autrui en matière d’opinions. Depuis des années, chaque dirigeant n’est élu au final que par une moitié des votants. La démocratie est basée sur la divergence des idées, non sur leur clivage. Celle-ci doit s’adapter au temps présent, faire passer la politique politicienne au second plan pour mettre en avant la réalité des choses.

Être modérées, laïques et démocrate. Agir sur la cause profonde de ce que l’on veut modifier…

Caïn