Difficile de départager nombres de
dictateurs, présidents, fanatiques et autres terriens innommables en cette
année 2013... Année qui semble avoir été, une nouvelle fois, un très bon cru pour la
connerie humaine…
Pourtant, l’un d’entre eux se détache d’un bon pas face à tous les autres, j’ai nommé, le Lion de Damas, présidents de la République Arabe Syrienne : Bachard Al Assad.
Pourtant, l’un d’entre eux se détache d’un bon pas face à tous les autres, j’ai nommé, le Lion de Damas, présidents de la République Arabe Syrienne : Bachard Al Assad.
Le numéro un du régime nord-coréen, Kim
Jong-un, a pourtant bien failli lui voler la vedette ces derniers jours, grâce à
l’exécution (après celle de son ex-compagne en août) de son oncle et Mentor
Jang Song-Thaek (qui ne manquera à personne au passage). Malheureusement, il décide d'épargner sa tante et perd donc la tête du classement de justesse, avec un
palmarès personnel annuel toutefois toujours aussi riche en brutalité, lutte contre la
paix, injustice et raidissement du régime…
Al Assad, appuyé par ses alliés de toujours, a su lui rester cette année encore, seul maître à bord, en absolue position de force, malgré une période que l’on aurait pu juger de difficile ou tangente. Grace l’incapacité
de l’Onu et de toutes les nations du monde, le dictateur continu une fois de
plus son bonhomme de chemin, à la tête de la Syrie depuis bientôt 14
ans… Cerise sur le gâteau, durant ces douze derniers mois le pays a connu, en
plus du conflit interne, la famine, les épidémies et depuis peu, le froid auquel
il doit faire face.
Aujourd’hui, les Nations unies
recensent près de dix millions de réfugiés ou de déplacés sur les vingt-trois
millions d’habitants que compte la Syrie ! On retiendra pour 2013, au-delà
des 126 000 morts et 500.000 blessés selon l'OSDH depuis le début du
conflit, l’attaque aux armes chimiques perpétrée dans la banlieue de Damas, le
21 août dernier, avec un bilan estimé à 1500 victimes et des visions des corps d'enfants et d'adultes, gisants,
inanimés, sur le sol…
Le conflit Syrien est si bien orchestré que
toutes les autorités et instances mondiales semblent totalement dépassées par
les événements passés, présents et à venir… Le chaos est tel, que même si
l’autocrate Syrien était éliminé de la tête du pays, on craint de ceux qui
luttent aujourd'hui contre lui , influencés par de sombres valeurs religieuses, qu'ils portent au pouvoir une personnalité ou idéologie largement aussi détestable
que celle en place actuellement.
Cette année, l’incapacité du monde
extérieur, le recul des rebelles modérés face aux djihadistes mais aussi
face au régime de Bachar el-Assad, marquent un peu plus l’influence du tyran.
Pendant ce temps-là en Syrie (voir article: http://cain76.blogspot.fr/2012/08/et-pendant-ce-temps-la-en-syrie.html), l’état de terreur règne encore et encore… On meurt, on souffre, on viole,
on torture, on persécute… On attaque des enfants dans leurs écoles, on
exécute sommairement, on largue des barils d’explosifs sur les marchés.
Tous les moyens sont bons pour damer le pion au peuple réfractaire, aux
instances internationales, aux pays amis (Chine, Russie et Iran, pour des
raisons économiques et stratégiques) et aux pays ennemis (l’occident tétanisé
face au blocage des résolutions de l'ONU)…
Bachard El-Assad reste l’autorité suprême de
la Syrie, le responsable de milliers de morts et des exactions perpétrées en son nom. Il remporte donc le titre de « Pire être humain de la planète en
2013 ».
Caïn